À propos de moi

Découvre mon parcours et ma mission

Renaud Miniaou

Ce qui m’a amené aux cercles d’hommes et au coaching

C’est quand j’ai divorcé à l’âge de 27 ans que j’ai vraiment commencé un travail sur moi-même. Mon rêve d’enfant venait de se casse la gueule… J’étais pourtant à l’origine de cette décision, mais j’étais bouleversé, rempli de doutes, de culpabilité. Je sentais que j’avais brisé le coeur de quelqu’un que j’aimais, que j’avais créé beaucoup de souffrance. Mes parents ont divorcé quand j’avais 9 ans, et mon divorce a réactivé des blessures très douloureuses.

Pendant longtemps, je sentais une boule dans ma poitrine en y repensant. Après des mois d’hésitation et quelques essais infructueux, je me suis lancé dans une thérapie avec un psychologue avec qui le courant passait très bien. Ça a marqué le début d’un retour vers moi-même.

Au fil des séances, j’ai commencé à démêler cette situation dans laquelle je m’étais mis. J’ai réalisé à quel point j’agissais dans toutes les sphères de ma vie depuis la posture de l’enfant blessé qui était en moi et qui voulait absolument de ne pas souffrir.

J’avais du mal à m’affirmer, à dire ce que je pensais vraiment. J’essayais toujours de plaire à la personne en face de moi. Je contrôlais mes réactions, ce que je disais. Je voulais plaire à l’autre. Je voulais toujours faire plaisir. J’avais du mal à dire non. Je reléguais mes émotions, mes besoins et mes envies au second plan, en pensant que ce n’était pas si important. Je mettais dans chaque situation un masque : le masque qui était attendu par la personne en face de moi. J’étais devenu tellement expert dans le port du masque que j’avais perdu tout contact avec mon authenticité, avec moi-même. J’avais perdu confiance en qui j’étais au fond… Bien sûr, je me gardais bien de montrer cette partie de moi, de peur d’être rejeté, moqué, mal aimé.

J’avais aussi trouvé dans les soirées bien arrosées et enfumées une bonne manière de me déconnecter des mes émotions. Je me suis bien marré, j’en garde de bons souvenirs, mais je crois aujourd’hui que c’était un moyen facile de ressentir pendant un temps une joie artificielle. Les pétards des soirées se sont progressivement installés dans mon quotidien. Je n’ai jamais voulu l’admettre jusqu’à que j’arrête de fumer (et je pense que je ne m’en rendais même pas compte), mais j’avais créé une forte addiction au cannabis qui me permettait de m’évader, de fuir ce qui passait à l’intérieur de moi. Comme je cartonnais au lycée, dans mes études et dans ma vie pro, je me disais que tout allait bien.

Mon divorce et cette thérapie ont marqué le début d’un long chemin de guérison intérieure. J’ai quitté Montréal où j’habitais depuis longtemps pour réaliser un rêve en partant vadrouiller en van à travers les Amériques, sans itinéraire, sans destination, sans date de retour. En coupant pendant aussi longtemps avec la routine et en changeant complètement d’environnement, j’ai pris beaucoup de recul par rapport à ma vie, mes comportements, ce qui me faisait vibrer et ce que je ne pouvais plus supporter.

Au fil des années, j’ai reconnecté avec des parts de moi-même, mis de la lumière sur des zones d’ombre.

Ce chemin a pris beaucoup de temps et tous types de thérapies conventionnelles ou alternatives, de médecine des plantes, ou de techniques de développement personnel (IFS, méditation, yoga, CNV, breathwork, constellations, reiki, soins chamaniques etc.). Et c’est un travail personnel qui continue tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, années après années. J’apprends à me connaitre, à vivre mieux avec moi-même, à oser être qui je suis vraiment au fond.

Ce chemin sinueux mais au combien enrichissant m’a permis de réaliser ce qui me faisait vibrer jusqu’au plus profond de moi. Ce que je voulais faire dans la vie. Ce que je considère comme ma vocation. Ma mission de vie.

Aujourd’hui, je veux accompagner les hommes à vivre ce chemin de guérison intérieure, cette exploration à la rencontre d’eux-mêmes. Je veux créer des espaces pour apprendre à montrer sa vulnérabilité, à s’ouvrir. Je veux accompagner les hommes à reconnecter avec qui ils sont au fond d’eux, à être authentique, à vivre en harmonie, à vivre en lien avec leurs aspirations profondes, à trouver l’alignement nécessaire à leur épanouissement.

L'appel à l'aventure signifie que le destin a convoqué son héros.

Joseph Campbell